Retrouvez en version audio, le 1er extrait de mon roman + des bonus complémentaires pleins de valeur 🙂
« Comment bien rater sa vie » – 1er extrait de mon roman
Ou comment passer à côté de nos rêves
A trop vouloir garder, on finit par tout perdre
Charlélie COUTURE
Avant de vous présenter le tout premier extrait de mon roman en cours d’écriture, j’emprunte cette citation à l’un de mes artistes préférés, Charlélie COUTURE.
À TROP VOULOIR GARDER ON FINIT PAR TOUT PERDRE
C’est une phrase clé de sa chanson que j’aime toujours autant : « Partie sans rien dire » qui évoque les tourments de la jalousie d’un auteur compositeur. S’agit-il de lui ? C’est probable…En tout cas, même si aujourd’hui, je ne pleure plus en écoutant ce disque, j’ai bien sûr expérimenté cette situation. J’ai été jalouse et j’ai surtout subi la jalousie, celle qui rend fou, la jalousie maladive et mortifère.
Vous découvrirez dans ce premier extrait de mon livre, un passage évoquant un homme, Romain, le premier conjoint d’Emma, l’héroïne de mon roman, qui devient fou : fou de jalousie.
Je rajouterai à cette maxime : « A trop vouloir attendre, on passe à côté de notre vie, de nos rêves ». Il y a l’attente du bon moment, de l’occasion, des concrétisations.

Personnellement, j’ai attendu d’être une jeune fille, j’ai attendu la première sortie, j’ai attendu le premier amour, le premier baiser, la majorité, d’avoir mon bac, de pouvoir conduire, de vivre en couple, le premier CDI, le premier salaire, attendu d’être mère, d’acheter une maison, d’être riche, que la vie soit clémente, de guérir…
D’autre attendront d’être à la retraite, d’être divorcés, attendront un rein, un coeur…
Puis il y a les attentes qui dépendent de l’extérieur, des autres : attendre de la reconnaissance, du réconfort, de l’amour, attendre que l’autre change, que l’autre m’écoute, me comprenne, que les enfants partent. Attendre la paix dans le monde, la fin de la pandémie, qu’il fasse beau, attendre des excuses, attendre d’être calme, attendre qu’il soit romantique, attentionné, que l’autre me donne raison, attendre un pardon…
Toutes ces attentes que l’on porte, nous empêchent trop souvent d’agir, d’expérimenter, d’oser réaliser nos rêves. Sous couvert de « réflexion raisonnable », ce comportement se révèle être, en réalité, la stricte expression du mental, dominé par un juge intérieur puissant et dominateur, appelé également « faux self » (j’aborderai ce sujet dans un prochain article), qui prend le pouvoir d’une manière générale, au coeur de notre discours intérieur. Je dis « sous couvert » car la majorité des gens fonctionnant ainsi, considèrent fonctionner de manière adulte et responsable. Or se cacher derrière cet argument de « réflexion raisonnable » et nier totalement être paralysé par les peurs ou les doutes, revient à se mentir à soi-même. Et se mentir à soi-même est assurément LA trahison suprême que nous pouvons nous infliger, conduisant inévitablement à rater magistralement notre vie et passer à côté de la concrétisation de nos rêves les plus chers.



Trêve de blabla, trêve de blabla…Revenons à la jalousie. J’aurais pu titré : « La jalousie ou comment bien rater sa vie ». Mais il y a tellement de manière de foutre notre vie en l’air, que je vais procéder par… thème ou catégorie, lol…
Je vous partage à présent le tout 1er extrait du livre que j’écris actuellement (comme je vous en ai informé dernièrement via mon profil Facebook et sur la page d’accueil de ce blog). C’est un passage illustrant une théâtrale et dramatique scène de jalousie.
Donc on y va !
La jalousie



Premier extrait de mon roman – Béatrice SEBAG
1er extrait de mon roman – BS
« …Mais cette fois-ci, c’en était trop ! De toute façon ça se passe à présent dans un appartement et les voisins vont sûrement nous entendre et nous venir en aide, se disait-elle.
Pourtant au fond d’elle, elle ne pouvait s’empêcher de penser à la fois où, dans leur premier appartement boulevard de la Paix, il avait commencé à la frapper. Les voisins avaient effectivement appelé la police. Ce qu’elle avait malheureusement retenu c’est que les représentants de l’ordre étaient partis comme ils étaient venus après que Romain les eu rassurés en leur disant : « Rien rien Messieurs, c’est juste une petite dispute d’amoureux, hein chéri, rassure ces messieurs les policiers ! ». Les officiers de police l’avaient rapidement regardée en lui demandant si tout allait bien et elle avait répondu oui, craignant les représailles de Romain et espérant que ça ne lui arriverait jamais plus.
Puis comme à l’habitude, Romain s’en alla. Cette fois-ci elle allait le quitter, c’était sûr ! Il finirait un jour par la tuer ou l’estropier…Elle verrouilla la porte d’entrée et réussit à se coucher tant bien que mal. Le lendemain elle se rendit à son travail, bien décidée à en finir avec Romain.



Quand elle rentra de la boutique le soir, un peu avant 20 heures, Romain était là. Il lui demanda pourquoi elle avait mis presque une heure à rentrer après la fermeture du magasin.
- « Avec qui étais-tu ? » Hurla t’il.
- Arrête Romain, je suis rentrée seule et directement, arrête de délirer.
- Ok, alors approche-toi. J’ai vérifié ton tiroir de culottes, il manque la rouge, c’est celle-là que tu portes ?



Emma aurait voulu disparaître comme par magie, elle sentait la crise arriver.
- Montre moi si t’es tranquille et si tu n’as rien à cacher !
Elle s’exécuta. Et avant qu’elle n’ai pu remettre son jean, il l’a plaqua contre lui et enfonça son majeur dans le sexe d’Emma.
- Je préfère vérifier moi-même, comme ça je suis sûr.
Emma se demandait comment elle en était arrivée là…Elle se sentait humiliée, souillée et totalement désemparée devant la folie de Romain. Car il ne fallait plus se mentir, Romain sombrait dans la folie et elle craignait le pire, à présent.
Elle se dirigea dans la chambre et s’assit sur le lit. Elle était effrayée et n’arrivait plus à bouger. Romain la rejoint dans la chambre et s’assit à ses côtés. Il continua avec une voix douce. Cette voix douce, Emma la connaissait bien et elle ne présageait rien de bon ».
Pour aller plus loin au sujet de ce premier extrait de mon roman
Pour aller + loin je vous propose de regarder cette courte vidéo : « Relations toxiques, comment la reconnaitre et s’en sortir ? »
Cliquez sur le lien ci-après
https://www.youtube.com/watch?v=2IRArCOXrHQ
Je partage également un très bel article « Se donner une chance d’être aimé en amour », de Nicolas ROCHÉ, collègue blogueur et Coach pour des relations de couple plus authentiques, heureuses et alignées. Retrouvez-le sur son blog GRAINE DE COEUR.
Pour lire son article, cliquez sur le lien suivant :
https://graine-de-coeur.fr/se-donner-une-chance-detre-aime-en-amour/
Pour aller encore plus loin
Découvrez un de mes premiers mentors, si ce n’est le 1er, Thomas d’Ansembourg, dans la vidéo suivante « Cessez d’être gentil soyez vrais ». J’ai participé à de nombreux stages sur la communication non violente (CNV) et à certaines de ses conférences.
J’en suis toujours ressortie avec plus de clarté et des prises de conscience qui m’ont permis de transformer mes comportements limitants et d’auto-sabotage, de sortir de ma zone de confort, de mes enfermements et de retrouver ma puissance personnelle jour après jour. Je ne peux que vous inviter à l’écouter si vous souhaitez améliorer vos relations, votre qualité de vie dans tous les domaines, dépasser vos peurs et oser réaliser vos rêves.
Thomas d’ANSEMBOURG est, notamment, l’auteur du célèbre best seller du même titre « Cessez d’être gentil, soyez vrai ». Vous pouvez retrouver la référence de son livre sur la page BIBLIOGRAPHIE de ce site ou en cliquant sur le lien ci-après :
https://bsbselivre.com/bibliographie/
Cliquez sur le lien ci-dessous et retrouvez ou découvrez également l’article « Amour, masochisme ou dépendance affective », que j’ai rédigé qui propose des solutions pour sortir de la dépendance affective + un Bonus de valeur avec une vidéo de ma collègue Coach et Blogueuse Sandra MANENT « Comment sortir de la souffrance mentale et de la dépendance ? ».
https://bsbselivre.com/amour-masochisme-ou-dependance-affective/
À bientôt !









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Béatrice, j’ai pris le temps pour lire ce premier extrait de ton roman. Un moment au calme. C’est un texte très personnel et touchant. J’ai hâte de lire la suite. Merci pour ce beau partage.
Avec plaisir 😊🤗🙋🏽♀️
J’ai envie de savoir la suite 🙂 Difficile émotion que la jalousie, qui est une manifestation cruelle de l’amour. Belle écriture fluide et pleine de suspens, bravo Béatrice !
Merci beaucoup Bénédicte 🙏🏾 Ça m’encourage 🤗🙋🏽♀️
Alors là, tu m’épates 👍 beaucoup d’interdits et de silence qui paralysent ! Je suis très fière de toi Béa
Bravo ! Hâte de te lire … bisous
Merci Josie, ça me touche beaucoup, sincèrement ❣️🙏🏾 😳🤪🤗💋🙋🏽♀️
J’ai bcp aime ton article ,tu révèle exactement ce que nous ressentons ! Il est vrai que les barrières que l’on se met nous bloquent pour bcp de chose ! Hâte de lire la suite 🙂🙂🙂
Merci Cherazade 🙏🏾 Nous sommes nos propres limites et notre terre promise 😉🙋🏽♀️
Article très émouvant, il donne envie de connaître la suite… Bravo.
Merci beaucoup 🙏🏾🙋🏽♀️
Oui ce passage donne vraiment envie de connaitre la suite, c’est agréable à lire. Avec en 1er partie, une belle introduction au sujet de toutes ces barrières que l’on se met pour ne pas faire et se rassurer. Puis le temps passe et ne revient pas…
Merci Florent ! ☺️ Et oui, si on n’agit pas, le temps file et on passe à côté de sa vie en vieillissant avec des regrets…🙋🏽♀️
Whaow quelle claque Béatrice …. ce texte présage d’un livre qui va secouer les neurones … Bravo Béatrice 🙏
C’est le but Eric ! 🤪 Merci pour ton soutien 🤗💋🙋🏽♀️
La peur qui paralyse. Celle qui te fait croire que si tu réagis, ce sera pire. Je crois bien que c’est la pire. Autant lorsque tu réagis par la fuite ou l’attaque, tu as une chance. La tétanie, c’est croire que si tu ne bouges pas, il ne se passera rien. Effectivement il ne passe rien, trop de femmes meurent dans ce silence qu’elles se sont imposé à cause de la peur. Et les policiers, bien qu’ils voient les choses, sont pieds et poings liés tant que la femme ne sort pas de sa tétanie, qu’elle a tellement peur qu’elle ne voit même plus les portes de sortie… Cet extrait met en exergue le drame dans le drame, celui du silence de l’oppressée.
Absolument Sophie : le silence de l’oppressé(e) se révèle être probablement le pire, à long terme… Merci pour votre commentaire si juste. Bien à vous, Béatrice 🙋🏽♀️